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Le système d'exploitation capitaliste

6 Août 2014 , Rédigé par Roro Publié dans #Questions de société

La préparation d’une série d’argumentaires m’est apparue utile pour servir de présentation du sujet, afin d’organiser des débats formation sur les questions fondamentales, du point de vue de l’économie politique et la bataille des idées en général dans ce monde, face au pouvoir et la rapacité de la finance.

Cette première fiche est succincte, elle porte sur Le système d’exploitation capitaliste

1) L’exploitation capitaliste

Introduction

La première société humaine fut la société primitive. Société de partage de vie collective où les individus vivaient de cueillette de chasse et de pèche. Il se trouve qu’avec le développement de leurs groupes et les aléas de la nature ils eurent besoin d’étendre par moment le champ de leur recherche pour subvenir à leur alimentation. Ils ont été amenés à se heurter à d’autres groupes dans cette recherche et ces confrontations étaient violentes. Ceci à amené à ce que certains éléments se manifestent comme des valeureux combattants et progressivement on vit s’affirmer de véritables chefs de guerre. Ces derniers ne tardèrent pas à devenir des chefs de tribut qui dictaient leurs volontés. Cette situation à conduit à ce que à l‘occasion d’affrontements avec les adversaires, les vaincus soient fait prisonniers pour êtres utilisés comme esclaves. L’asservissement d’êtres humains au profit d’autres était né. Par la suite et progressivement par extension, cela à donné le féodalisme avec la domination des seigneurs et du clergé qui a perduré pendant le moyen-âge.

Le principe de l’exploitation capitaliste

Apres la grande révolution nous avons vu la bourgeoisie s’installer, avec l’arrivée des fabriques et des manufactures où les ouvriers adultes ou enfants étaient exploités très durement par les patrons qui s’enrichissaient sur leur dos. Le système d’exploitation capitaliste était né par le principe d’accaparement des richesses crées, par le travail salarié. Le développement de ce système va s’appuyer sur le progrès technique et plus tard sur une politique de l’offre.

La rémunération du travail salarié se fait sous forme de salaire dont le rôle est de permettre à l’ouvrier de se nourrir d’une façon précaire suffisante à minima pour renouveler sa force de travail. Ce système est basé sur le principe selon lequel l’ouvrier est capable de produire plus que ses propres besoins. Les besoins étant considérés comme le minimum vital dans les conditions de l’époque. La valeur d’une marchandise crée est évaluée en fonction du temps de travail socialement nécessaire à sa production. La différence entre le salaire versé et la vente des marchandises produites constitue la plus-value qui est aussi le profit du patron.

La financiarisation de l’économie

Avec les concentrations toujours plus poussées de l’économie est arrivé l’actionnariat. C’est une situation nouvelle par lequel les banques ou les actionnaires par le biais des banques deviennent propriétaires des entreprises qui sont devenues importantes souvent sous forme de trusts. Ce genre de propriété est temporaire, elle ne dure que le temps que les actionnaires le veulent bien. Légalement ils peuvent revendre leurs actions dans le cas ou les bénéfices réalisés ne sont pas jugés suffisant s pour satisfaire leurs appétits et de fait créer les conditions pour que privée de capitaux, donc moyens pour fonctionner ; l’entreprise soit en difficulté, elle devient « O P Able » ou elle disparaît. Ces actionnaires sont appelés «investisseurs » par les tenants du système, ils ne sont en réalité que des rapaces qui ont acheté le droit de s’accaparer les bénéfices de l’entreprise, et par conséquent la plus value du travail salarié. L’entreprise une foi pillée sera abandonnée dés l’instant où elle ne rapportera plus le profit demandé.

La financiarisation de l’économie conduit à ce que les « investisseurs » qui ne sont rien d’autre que des spéculateurs et des profiteurs, engagent leurs capitaux vers les secteurs les plus rentables et donc les banques n’ont plus les moyens pour soutenir les PME. Le rôle des banques qui serait d’effectuer des opérations de prêt et de dépôts est détourné au service de l’argent spéculatif. D’où la nécessité de nationaliser le secteur bancaire pour donner une autre orientation. La création d’un pôle financier public est un moyen en attendant la nationalisation totale pour palier à ces difficultés.

La société d’aujourd’hui est multiple ce qui brouille la vision de la réalité. ..Certains vont jusqu’à dire qu’il n’y a plus de luttes des classes. Mais, rien n’a changé au fond, c’est au niveau de la production, avec l’accaparement du travail salarié et du travail productif d’une façon générale, que se fait l’exploitation capitaliste et l’accumulation des profits et donc des capitaux. La lutte actuelle des salariés (Florange, Fralib, etc....) montre à quel point la lutte des classes est présente, tant qu’il y aura l’exploitation et donc antagonisme de classe, il y aura lutte de classe.

C’est pour cette raison qu’après avoir mis fin à la financiarisation spéculative il est non moins nécessaire de donner le pouvoir dans l’entreprise aux salariés. En tous cas pour l’instant, un pouvoir qui compte au sein de l’entreprise. Pour ne prendre l’exemple de Florange, c’est la volonté des salariés qui aurait du être mise en œuvre sous leur contrôle.

Cela nous amène à aborder la possibilité qu’il nous soit donné de prendre les orientations au sein de la nation en toute souveraineté face à l’UE, un autre vaste sujet.

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